La Parole de Dieu éclaire sans cesse notre « art de vivre ». Au milieu des troubles profonds de notre société française qui ne trouve pas de boussole pour lui indiquer le chemin de la paix sociale, l’accueil du « Verbe de Dieu » comme petit enfant serait une bonne solution déjà expérimentée au long des siècles passés, mais hélas mise au placard en notre temps !
Le Prophète Isaïe dit : « Il ne vous suffit pas de fatiguer les hommes, il faut encore que vous fatiguiez mon Dieu »…Une société qui refuse Dieu comme origine et terme de la vie, ne peut accueillir l’Homme dans sa profondeur corporelle et spirituelle. La fête de la Nativité de notre Sauveur qui se réduit « aux fêtes de fin d’année » conduit à ne considérer l’humanité qu’en sa réalité sensible, affective, corporelle. Le sens du travail s’est réduit à une obligation permettant de survivre afin de « faire la fête » de temps à autres. La vie sur terre est devenue si peu exaltante qu’il lui faut des lieux de fuite…Ne sommes-nous pas dans ce « pays de l’ombre » que les prophètes ont décrit quelques siècles avant Jésus ?
Retrouver Dieu au cœur de nos réalités terrestres, même au milieu du travail quotidien, qu’il soit comme celui de Joseph ou des bergers, ou celui de Marie…Dieu veut nous rejoindre et ainsi apporter une lumière donnant un sens à nos actions, à nos travaux.
Comme baptisés, nous pouvons, nous devons prendre part à la vie sociale ! Par la foi en Jésus, Sauveur des Hommes, nous apportons non seulement une valeur ajoutée : la bienveillance ou le pardon ; mais plus encore, la Charité divine, l’Amour de Dieu qui élève nos vies au Ciel !
Que ces jours qui nous séparent de Noël soit un temps de méditation de la Parole divine afin de lui donner chair en nos lieux de vie !
Père Gilles Pelletier, sv