Le mois de Novembre s’est ouvert par les Saints et les Saintes contemplant Dieu. Dès le lendemain nous avons prié pour les défunts qui ne sont pas encore au ciel. En notre société qui cache la mort, notre foi de catholique nous invite à prendre part à la vie de nos morts par le moyen de la prière, de la prière la plus puissante qui est celle du Fils de Dieu offrant sa vie pour réconcilier toute personne humaine avec Dieu, c’est à dire la Sainte Messe.
Si nous aimons nos défunts, nous ne pouvons les laisser dans l’attente douloureuse qu’est le désir du Ciel ! S’ils ne peuvent plus changer quoique ce soit de leur vie après la mort parce qu’ils sont passés du côté de l’éternité, nous pouvons faire quelque chose pour eux parce que nous sommes encore dans le temps, dans le changement, dans la versatilité… et cependant nous pouvons mettre en contact le temps et l’éternité par Celui qui s’est fait Homme dans le temps alors qu’il est Dieu dans l’éternité.
Par l’offrande des messes régulièrement célébrées, nous pouvons présenter au cœur de Jésus chaque personne pour laquelle Il a versé son sang. Par la messe célébrée nous présentons au cœur de Jésus les misères de nos défunts afin qu’il les brûle au feu de son amour infini, comme le feu qui purifie le métal en fusion.
Soyons généreux pour l’offrande de nombreuses messes pour nos défunts et nous pourrons vraiment dire que nous les aimons en vérité. Par nos prières nous permettrons à nos défunts d’entrer dans « l’heure de Dieu »pour eux, d’entrer dans le mystère de son « Cœur qui a tant aimé le monde »… Vivons la charité fraternelle en soulageant nos défunts, en faisant célébrer des messes en leur faveur !
Père Gilles Pelletier, sv