À la fin du temps de Noël, l’Église nous présente le Baptême du Seigneur pour approfondir le mystère de l’Incarnation du Fils de Dieu.
Si la rencontre des mages avec l’Enfant-Dieu nous introduit dans l’universalité du Salut, la rencontre des deux cousins sur le bord du Jourdain, nous invite à poser nos regards sur celui qui a une place privilégiée dans le cœur du Père :« Celui-ci est mon Fils bien-aimé ».
- Quelle est donc la place que Jésus a dans nos vies ?
- Est-il « le bien-aimé » qui anime nos cœurs ?
- Est-il « le sauveur » qui arrache de nos âmes le mal ? Ce mal qui nous empêche d’aimer les hommes et les femmes avec lequels nous vivons ?
Fêter le « Baptême du Seigneur » nous engage à laisser Jésus agir en nos vies afin que « toute justice soit accomplie ». C’est-à-dire : afin que tout soit ajusté à la volonté du Bon Dieu, afin que tout soit ordonné selon ce que le Bon Dieu a créé, afin que l’écologie intégrale ne soit pas un vain mot, mais une réalité qui illumine nos choix.
Relisons simplement ce que le pape François a dit aux JMJ à Panama le 26 janvier 2019 : « la vie que Jésus nous offre est une histoire d’amour, une histoire de vie qui veut se mêler à la nôtre et plonger ses racines dans la terre de chacun. Cette vie n’est pas un salut suspendu “dans les nuages” attendant d’être déversé, ni une “application” nouvelle à découvrir, ni un exercice mental fruit de techniques de dépassement de soi. …. Le salut que Dieu nous offre est une invitation à faire partie d’une histoire d’amour qui se tisse avec nos histoires ; qui vit et veut naître parmi nous pour que nous puissions donner du fruit là où nous sommes, comme nous sommes et avec qui nous sommes.»
Père Gilles Pelletier, sv